Dans la série estivale de la chronique Publici-Terre, constituée de textes d’étudiants du coursPublicités sociétales et humanitaires que je donne au Certificat en publicité à l’Université de Montréal, je vous présente cette analyse d’Emmanuelle Enjolras. Elle présente un message qui m’avait moi-même bouleversé à sa sortie et qui est malheureusement toujours actuel. Il pourrait inspirer le maire Coderre qui a mis dans ses priorités l’aide aux sans-abris de Montréal. (Note : selon l’Office québécois de la langue française, on peut désormais écrire, au pluriel, des sans-abri ou des sans-abris)
Exceptionnelle d’actualité et de pertinence, cette campagne marquante de 1993 montre des sans-abri de New York chantant New York, New York.
L’écart entre les notes d’espoir de la chanson et le désespoir de ceux qui la chantent a un impact émotionnel puissant. Notre regard change grâce à cette idée simple et provocante. Quels étaient les rêves de ces sans-abris ? Comment leur redonner espoir? Qui sont-ils? Comment en sont-ils arrivés là ?
L’appel au don est particulièrement fort : un sans-abri chante « If I can make it there, I’ll make it anywhere », puis le message apparaît : « It’s up to you New York, New York. The Coalition for the Homeless. »
Cette publicité a gagné de nombreux prix dont : the One Club's Best of Show Award et un Lion d’Or au Festival de Cannes.
Alors que New York enregistre un record de sans-abri dont 25 000 enfants, la Coalition for the Homeless a publié début 2015 une nouvelle vidéo dans la même lignée : I have a dream où des enfants sans-abri expriment leurs rêves.
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