Pendant mon récent séjour à l'Université Senghor, Adama Dian Sall, une étudiante guinéenne en management des entreprises culturelles, m'a consulté pour commenter un texte qu'elle a écrit pour souligner la Journée internationale de la femme à venir, le 8 mars. Chargée de communication de l'association WE WOMEN à l'université, elle souhaite défendre la cause de la femme, particulièrement au niveau des féminicides. De retour au Québec, j'ai apporté mon humble collaboration, notamment au niveau d'une image graphique pour illustrer son propos. Voici sont texte :
Être femme, c’est aspirer à fonder une famille avec l’élu de son cœur. Tout commence par une simple rencontre, des échanges se multiplient, la confiance s’installe, l’amour se développe et l’union s’impose. Vous vous jurez amour et fidélité pour le meilleur et pour le pire. Vous vivez dans la joie, le bonheur et la paix du cœur. Vous êtes le couple modèle sur lequel tout le monde se réfère. Pour lui, tu es prête à tout, par tout et pour tout.
La vie faisant, l’homme étant un connu inconnu, tout bascule du jour au lendemain. L’amour modèle devient l’amour cruel, rien ne va plus désormais. Connaissant la place de la femme dans la société, tu encaisses et restes la femme soumise et patiente dans l’espoir que demain sera meilleur. Tu acceptes cette violence psychologique d’une part parce que tu as peur d’être séparée de tes enfants et de te retrouver seule. Et d’autre part, tu refuses de quitter le foyer parce que tu ne peux pas retourner chez tes parents par peur qu’ils aient honte de toi. Ce qui t’amène à vivre dans l’angoisse de ce que la société va penser de toi.
Malheureusement, vient le jour où tu n’es plus de ce monde parce que dans cette attente et cette crainte, il t’a ôté la vie.
Aujourd’hui, tes enfants se retrouvent orphelins, ils grandiront sans connaitre l’amour d’une mère.
Pourquoi ?
Parce que tu as eu peur de l’étiquette que la société te posera, tu as refusé de te sauver pendant qu’il était temps.
Ma sœur, si ton couple n’a plus de chance de survie, alors...
Vire et évite le pire.
Adama Dian Sall
Chargée de communication de l'association WE WOMEN
Chargée de communication de l'association WE WOMEN
Université Senghor
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